LE KAVE SE REBIFFE

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dimanche 25 novembre 2018

Une espèce d'enfoirés ou des enfoirés de notre espèce ?

Daniel Adam des économistes atterrés est le Kronikeur kaviste du jour ! 
Sourire !

Enfoirés de notre espèce !
par Daniel Adam 24/11/2018
Défenseur des droits de l'Homme, à Institut des hautes études sur la justice - IHEJ
Philosophe éconoclaste, à Les Économistes Atterrés
Philosophe de tradition orale, à Société de Philosophie du Québec - SPQ

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(Translation in English immediatly following the french version ;-))

En taxonomie, l'espèce se définit comme un ensemble d'êtres vivants susceptibles d’échanger du matériel génétique et produisant des descendants eux-mêmes féconds. Il est donc légitime de parler d’espèce humaine, puisque les humains, quelle que soit la nuance colorée de leur épiderme, leur origine géographique, la diversité de leur faciès ou le contenu de leur compte en banque, ont tous, sans exception, la faculté de se reproduire entre eux.
La notion de race humaine, quant à elle, a été introduite au siècle des Lumières, celui-là même qui a découvert les vertus du libéralisme, pour opérer des classifications hiérarchiques internes à l’espèce selon des critères morphologiques et/ou culturels.


Scientifiquement, c’est une absurdité. 

Les recherches l’ont démontré depuis le milieu du XXe siècle. L’espèce humaine se définit par une conformité génétique supérieure à 99,7 %, sans la moindre subdivision. Parmi les hommes, la seule différence biologique qui soit attestée est attribuable aux 8 groupes sanguins : O, A, B, AB (positif et négatif). Ce qui signifie qu'un homme et une femme de couleur différente mais de même groupe sanguin sont plus proches (et compatibles) que deux hommes de même couleur mais de groupe sanguin différent. Le terme de race est désormais réservé à la description des espèces et sous-espèces du monde animal en général.

Bref, la nature fait peut-être grossièrement les choses, mais c'est ainsi : on ne trouve pas de races parmi l'espèce humaine.

Il ne faut donc pas s’étonner si l’on éprouve plus d’affinités pour un immigré bloqué à Calais que pour un Macron qui débloque à Paris. 

Mais si la notion de race est scientifiquement irrationnelle, elle est idéologiquement fort virulente, et si on ne rencontre de race nulle part chez l’homme, on rencontre des racistes partout. Dans nos sociétés exclusivement fondées sur le pouvoir de l’argent et le vide des consciences, l’idée de race répond essentiellement au besoin de se constituer une identité fallacieuse en se différenciant frileusement de l’Autre, des autres en général :
 ceux dont on craint la puissance émergente ou dont on méprise la faiblesse, ceux qui gênent aux entournures, ceux qui font peur, ceux dont on ne connaît rien, qu’ils restent croupir dans leurs zones géographiques d’origine ou que la misère induite par les pillages de l’Occident les attire « chez nous ». 

 Autrement dit, la notion de race a en fait pour principal objectif d'établir des principes de subordination conformes à des lois qui seraient naturelles, et qui ne sont qu’iniques. Elle exprime un simple jugement de valeur, dont l’arbitraire vise à exprimer et à justifier un rapport de force entre différents groupes humains. 
C’est un instrument politique. La « race » qui se pense supérieure, et dont le discours disqualifie tout ce qui n'est pas elle, est la partie de l'humanité qui domine les autres ou cherche à le faire. De même que la Civilisation (sous-entendu occidentale) est celle qui a colonisé ou éradiqué toutes les autres civilisations. 

Il faut se faire une raison :
il n’existe pas d’ « enfoirés de leur race », il n’y a que des enfoirés de notre espèce.

Brève de comptoir kaviste: 
Nous commençons et nous finissons de la même façon. 
Tentons entre les deux d'être des enfoirés rebiffeurs bienveillants représentants d'une espèce humaine digne de ce nom. Nous sourions tous dans la même langue, bande d'enfoirés. 



We all smile in the same language

Bastards of our kind

by Daniel Adam 24/11/2018
Défenseur des droits de l'Homme, à Institut des hautes études sur la justice - IHEJ
Philosophe éconoclaste, à Les Économistes Atterrés
Philosophe de tradition orale, à Société de Philosophie du Québec - SPQ

In taxonomy, the species is defined as a set of living beings that can exchange genetic material and produce fertile offspring. It is therefore legitimate to speak of a human species, since humans, regardless of the color nuance of their epidermis, their geographical origin, the diversity of their facies or the content of their bank account, all have, without exception, the ability to reproduce between them.

The notion of the human race, for its part, was introduced in the Age of Enlightenment, the very one who discovered the virtues of liberalism, to operate hierarchical classifications internal to the species according to morphological and / or cultural criteria.

Scientifically, it's an absurdity.

Research has shown this since the middle of the 20th century. The human species is defined by a genetic conformity higher than 99.7%, without any subdivision. Among men, the only biological difference that is attested is attributable to the eight blood groups: O, A, B, AB (positive and negative). This means that a man and a woman of different color but of the same blood group are closer (and compatible) than two men of the same color but of different blood type. The term race is now reserved for the description of species and subspecies of the animal world in general.

In a nutshell, nature may be grossly coarse, but so it is: there are no races among the human species.

But if the notion of race is scientifically irrational, it is ideologically virulent, and if you do not encounter a race anywhere in man, you meet racists everywhere. In our societies exclusively based on the power of money and the emptiness of consciousness, the idea of ​​race essentially responds to the need to constitute a false identity by differentiating itself frantically from the Other, from others in general:
those whose emergent power is feared or whose weakness is despised, those who hinder their entry, those who are frightened, those of whom we know nothing, who remain stagnant in their geographical areas of origin, or the misery induced by the looting of the West attracts them "home".

In other words, the main purpose of the notion of race is to establish principles of subordination in accordance with laws that would be natural and only insane. It expresses a simple value judgment whose arbitrariness aims to express and justify a balance of power between different human groups.
It is a political instrument. The "race" which thinks itself superior, and whose discourse disqualifies all that is not it, is the part of humanity which dominates others or seeks to do so. Just as Civilization (the Western meaning) is the one that colonized or eradicated all other civilizations.

You have to make a reason:

there are no "bastards of their race", there are only bastards of our kind.

Rebellious kave note:
We start and end in the same way.
Let's go between the two of them to be benevolent rebelling benevolent representatives of a human species worthy of the name. We all smile in the same language, gang of bastards.