"De plus en plus d'actifs ont une utilisation de différents produits, soit pour tenir, soit pour dormir ou récupérer, soit pour se construire une identité professionnelle. Il ne s'agit pas de consommation pour se mettre en marge, mais pour rester dans le match.
La question du lien entre organisation du travail et consommation de psychotropes ne s’est pas posée. Alors même qu’il y a urgence à changer d’approche"
Gladys Lutz, présidente de l'association Addictologie et Travail (Additra)
Le dopage au travail, c'est la santé!
"Mon père ne dort plus sans prendre ses calmants
Maman ne travaille plus sans ses excitants
Quelqu'un leur vend de quoi tenir le coup
Je suis un électron bombardé de protons
Le rythme de la ville c'est ça mon vrai patron"
Maman ne travaille plus sans ses excitants
Quelqu'un leur vend de quoi tenir le coup
Je suis un électron bombardé de protons
Le rythme de la ville c'est ça mon vrai patron"
Ainsi parlait Téléphone dans la chanson La bombe humaine, et ça date des années 80, du changement depuis?
Attention!
Grosse déprime au boulot égal souffrance professionnelle égal dope à gogo...
Attention!
Grosse déprime au boulot égal souffrance professionnelle égal dope à gogo...
Toxicomanes en entreprise, comptez-vous!
La presse est unanime, nous sommes tous toxicos!
Excitants, calmants, alcools, anti-dépresseurs, amphétamines, caféine, cocaïne, cannabis, la liste des différents dopants serait si longue à décliner.
Drogué, bourré, calmé, excité, anesthésié, survitaminé, le travailleur se charge pour assurer sa part au mieux dans le bon fonctionnement de son activité professionnelle, quitte à laisser quelques neurones au passage.
Qu'il vive pour travailler, qu'il travaille pour vivre, ou qu'il travaille pour travailler, le salarié fait souvent appel aux pilules miracles pour satisfaire ou palier aux exigences imposées par un patron, une entreprise, où la cadence demandée n'a que faire des états d'âme de l'Homo Salarius se devant déjà d'être bien reconnaissant d'en avoir un de boulot.
Nous-mêmes à la Kave, on tourne au Saumur Champigny ou au Juliénas pour vous alimenter en articles et autres joyeusetés kavistes...
En vérité, je vous le dis: A quand les contrôles anti-dopage inopinés au bureau?
Clairement, si ça arrivait, je crois que nous aurions quelques problèmes à la kave...
Combattre la souffrance au travail n'est pas simple, et si cette souffrance est là, c'est bien qu'il y a quelque chose qui déconne au royaume du salariat!
Tout le monde carbure à sa propre addiction au boulot.
Pour des raisons personnelles ou pour rester performants, certains salariés (en fait beaucoup) consomment des substances licites ou illicites.
Quelqu'un leur vend de quoi tenir le coup.
La presse est unanime, nous sommes tous toxicos!
Excitants, calmants, alcools, anti-dépresseurs, amphétamines, caféine, cocaïne, cannabis, la liste des différents dopants serait si longue à décliner.
Drogué, bourré, calmé, excité, anesthésié, survitaminé, le travailleur se charge pour assurer sa part au mieux dans le bon fonctionnement de son activité professionnelle, quitte à laisser quelques neurones au passage.
Qu'il vive pour travailler, qu'il travaille pour vivre, ou qu'il travaille pour travailler, le salarié fait souvent appel aux pilules miracles pour satisfaire ou palier aux exigences imposées par un patron, une entreprise, où la cadence demandée n'a que faire des états d'âme de l'Homo Salarius se devant déjà d'être bien reconnaissant d'en avoir un de boulot.
Nous-mêmes à la Kave, on tourne au Saumur Champigny ou au Juliénas pour vous alimenter en articles et autres joyeusetés kavistes...
En vérité, je vous le dis: A quand les contrôles anti-dopage inopinés au bureau?
Clairement, si ça arrivait, je crois que nous aurions quelques problèmes à la kave...
Combattre la souffrance au travail n'est pas simple, et si cette souffrance est là, c'est bien qu'il y a quelque chose qui déconne au royaume du salariat!
Tout le monde carbure à sa propre addiction au boulot.
Pour des raisons personnelles ou pour rester performants, certains salariés (en fait beaucoup) consomment des substances licites ou illicites.
Quelqu'un leur vend de quoi tenir le coup.
Les niveaux et les modes de consommation diffèrent également selon les secteurs professionnels, car l'ouvrier qui fume son joint ou boit son ballon de rouge à la pause n'a pas les moyens du trader se payant sa coke ou son champagne.
On est tous accro à quelque chose. Tous.
Mais dans le cadre du travail, la tendance s'est amplifiée massivement, le malaise est généralisé dans tous les secteurs d'activité, le mal-être est grandissant.
Alors il peut y avoir tant de raisons à cette envie, ce besoin d'être performant dans le cadre de son boulot. La nécessité de performance est devenue la norme.
La productivité toujours plus forte, la pression hiérarchique, l'obligation de résultats, la compétitivité toujours plus accrue, les relations humaines dégradées, les conditions de travail se sont détériorées au fur et à mesure des vingt dernières années de manière spectaculaire.
L'organisation et le management du travail moderne n'est souvent qu'une machine à broyer la plupart des humains concernés. Pourquoi? parce que c'est notre projeeeeeeet!
L'ère du Projet a commencée, il faut négocier les financements de son projet (et un apéro) il faut réaliser le projet (hop une pilule) il faut travailler sur son projet (hop une autre), il faut rendre le projet dans les temps impartis (encore une autre) il faut avoir du succès avec son projet (hop champagne). La société du projet encourage fortement à la compétition permanente entre les salariés, que ce soit individuellement ou entre services, parce que il faut être le meilleur, être un winner, être un "réussiteur", être un gagnant.
Un gagnant est une machine à fabriquer des perdants, créant ainsi des rancoeurs, des jalousies, de l'envie de compétition exacerbée pour les uns, de sentiments d'échecs et d'incompétences pour d'autres. La frustration joue à plein son rôle pour conduire vers telle ou telle addiction un salarié lambda, les exemples sont légion.
Alors la vie professionnelle étant ce qu'elle est, on se prend un "truc" pour encaisser sa journée, ou pour être au "taquet", au top comme l'exige notre sympathique société à tous les niveaux, à tous les étages, de la base au sommet.
Pour la grande majorité d'entre nous les Gueux, nous ne serons jamais des winners, mais nous faisons tourner la machine travail de l'humanité, toutes les petites mains de partout dans le monde qui font tourner ce gigantesque bazar.
Alors les occidentaux, nous avons développé des problèmes de riches finalement, des addictions de privilégiés, nous consommons les drogues des pays souvent pauvres, ou bien les cachetons de l'industrie pharmaceutique, trop heureuse de vendre sa came à une génération de salariés dépressifs.
Nous alimentons ainsi un système satisfait de nous voir accro, tant qu'on fait pas de vagues.
Après tout légal ou illégal, ça fait tourner la sacro-sainte économie.
Nous parlons bien là d'une hypocrisie généralisée, tout le monde le sait, tout le monde le fait, mais tout le monde se tait ou presque.
Le dopage salarial, c'est la conséquence de notre mode de fonctionnement dans le monde professionnel. Peu importe que vous soyez "stone" tant que vous êtes efficace et rentable.
En effet mieux vaut un salarié shooté qu'un salarié absent.
Le rendement c'est maintenant!
Alors dope à gogo au boulot? Oui comme partout ailleurs en fait...
Diable! Le travail ça doit bien être une maladie, vu qu'il existe une médecine du travail...
On est tous accro à quelque chose. Tous.
Mais dans le cadre du travail, la tendance s'est amplifiée massivement, le malaise est généralisé dans tous les secteurs d'activité, le mal-être est grandissant.
Alors il peut y avoir tant de raisons à cette envie, ce besoin d'être performant dans le cadre de son boulot. La nécessité de performance est devenue la norme.
La productivité toujours plus forte, la pression hiérarchique, l'obligation de résultats, la compétitivité toujours plus accrue, les relations humaines dégradées, les conditions de travail se sont détériorées au fur et à mesure des vingt dernières années de manière spectaculaire.
L'organisation et le management du travail moderne n'est souvent qu'une machine à broyer la plupart des humains concernés. Pourquoi? parce que c'est notre projeeeeeeet!
L'ère du Projet a commencée, il faut négocier les financements de son projet (et un apéro) il faut réaliser le projet (hop une pilule) il faut travailler sur son projet (hop une autre), il faut rendre le projet dans les temps impartis (encore une autre) il faut avoir du succès avec son projet (hop champagne). La société du projet encourage fortement à la compétition permanente entre les salariés, que ce soit individuellement ou entre services, parce que il faut être le meilleur, être un winner, être un "réussiteur", être un gagnant.
Un gagnant est une machine à fabriquer des perdants, créant ainsi des rancoeurs, des jalousies, de l'envie de compétition exacerbée pour les uns, de sentiments d'échecs et d'incompétences pour d'autres. La frustration joue à plein son rôle pour conduire vers telle ou telle addiction un salarié lambda, les exemples sont légion.
Alors la vie professionnelle étant ce qu'elle est, on se prend un "truc" pour encaisser sa journée, ou pour être au "taquet", au top comme l'exige notre sympathique société à tous les niveaux, à tous les étages, de la base au sommet.
Pour la grande majorité d'entre nous les Gueux, nous ne serons jamais des winners, mais nous faisons tourner la machine travail de l'humanité, toutes les petites mains de partout dans le monde qui font tourner ce gigantesque bazar.
Alors les occidentaux, nous avons développé des problèmes de riches finalement, des addictions de privilégiés, nous consommons les drogues des pays souvent pauvres, ou bien les cachetons de l'industrie pharmaceutique, trop heureuse de vendre sa came à une génération de salariés dépressifs.
Nous alimentons ainsi un système satisfait de nous voir accro, tant qu'on fait pas de vagues.
Après tout légal ou illégal, ça fait tourner la sacro-sainte économie.
Nous parlons bien là d'une hypocrisie généralisée, tout le monde le sait, tout le monde le fait, mais tout le monde se tait ou presque.
Le dopage salarial, c'est la conséquence de notre mode de fonctionnement dans le monde professionnel. Peu importe que vous soyez "stone" tant que vous êtes efficace et rentable.
En effet mieux vaut un salarié shooté qu'un salarié absent.
Le rendement c'est maintenant!
Alors dope à gogo au boulot? Oui comme partout ailleurs en fait...
Diable! Le travail ça doit bien être une maladie, vu qu'il existe une médecine du travail...
Les ravages de la drogue au travail et en politique. Allégorie.
Et pendant ce temps-là dans la France "normale", on peut comprendre pourquoi les travailleurs craquent, drogues ou pas, le système se charge lui-même de distribuer des excitants puissants comme le...licenciement qui peuvent vous entrainer parfois dans un Haka de révolte!
68 millions d'euros de crédits d'impôt perçus par l'entreprise Nestlé, 400 postes supprimés.
De quoi se droguer un peu plus non?
https://mrmondialisation.org/400-emplois-supprimes-par-nestle/
Les liens pour aller plus loin: