"L' excès de prudence détruit l' âme et le coeur, parce que vivre est un acte de courage. Et un acte de courage est toujours un acte d' amour."
Le manuscrit retrouvé (2012) Paulo Coelho
Pourquoi mon coeur se sent si mal?
Il y a des jours comme ça où tout semble dérisoire, où tout parait aléatoire, où tout serait provisoire.
Mais une chose est sûre, l'opiniâtreté et la constance avec laquelle l'Homme s'acharne à détruire son environnement est bien durable, voire inexorable, voire irréversible.
En 50 ans, l'Homme a fait plus de mal à son habitat la Terre que durant le reste de l'existence de sa race sur cette planète.
50 ans, c'est une virgule à l'échelle du temps, un détail à l'échelle de l'Histoire humaine, pourtant l'Homo Sapiens continue allègrement et accentue même son pouvoir de domination et de destruction sur l'ensemble des éco-systèmes et du vivant de notre unique lieu de vie.
50 ans, c'est une virgule à l'échelle du temps, un détail à l'échelle de l'Histoire humaine, pourtant l'Homo Sapiens continue allègrement et accentue même son pouvoir de domination et de destruction sur l'ensemble des éco-systèmes et du vivant de notre unique lieu de vie.
La sixième extinction massive serait en marche?
Non, nous ne sommes pas dans le conditionnel, mais bien dans le présent, cela a commencé.
L'effondrement des éco-systèmes menace à un rythme beaucoup plus important qu'on ne le pense..., Le réchauffement climatique s'accentue d'année en année sous nos yeux ébahis...
Non, nous ne sommes pas dans le conditionnel, mais bien dans le présent, cela a commencé.
L'effondrement des éco-systèmes menace à un rythme beaucoup plus important qu'on ne le pense..., Le réchauffement climatique s'accentue d'année en année sous nos yeux ébahis...
Nous atteignons chaque année un peu plus tôt le jour du dépassement, où nous avons consommé les ressources de l'année dès le mois d'Août et vivons à crédit pendant quasi cinq mois!
Un jour peut-être plus tôt que nous l'imaginions, à force de multiplier les conneries et les aberrations écologiques, nous ne serons plus là.
D'ici à 2050, le réchauffement climatique, la montée des eaux, les catastrophes environnementales causés par l'Homme, l'épuisement des ressources, l'usage incontrôlée et inconsidérée de centaines de produits destinés à l'agro-alimentaire, l'élevage de masse, la sur-pêche, l'alimentation suspecte, l'industrialisation à marche forcée et son cortège de saloperies dispersées dans l'air que Nous respirons, les guerres, et toutes les destructions entrainées par celles-ci.
En 2050, la moitié des formes de vie que nous connaissons auront disparu.
"L'humanité devrait se décider à sauver la nature et passer à 80% aux énergies renouvelables d'ici 2030, sinon, dans 33 ans, à peu près 800 000 formes de vie auront disparu," prévient le biologiste Reese Halter.
En 2050, la moitié des formes de vie que nous connaissons auront disparu.
"L'humanité devrait se décider à sauver la nature et passer à 80% aux énergies renouvelables d'ici 2030, sinon, dans 33 ans, à peu près 800 000 formes de vie auront disparu," prévient le biologiste Reese Halter.
Le monde comme notre génération l'a connu, aura cessé d'exister, et en 2075 je ne préfère même pas imaginer, oh ben si tiens.
Vous allez me dire: "hé bé, quel programme réjouissant, on s'éclate à la Kave aujourd'hui!"
Oui, le programme n'est guère affolant ni réjouissant, et pourtant, il faut continuer à lutter pour faire entendre et passer le message.
Certains mènent des combats d'information en expliquant inlassablement par exemple les concepts de permaculture et de forêts comestibles pour atteindre l'autosuffisance alimentaire saine, comment privilégier les circuits-courts, comment réconcilier l'être humain avec le vivant qui l'entoure.
Certains mènent des combats d'information en expliquant inlassablement par exemple les concepts de permaculture et de forêts comestibles pour atteindre l'autosuffisance alimentaire saine, comment privilégier les circuits-courts, comment réconcilier l'être humain avec le vivant qui l'entoure.
Vis à vis des générations futures et de la génération directement derrière nous, qui n'est ni plus ni moins celle de nos enfants, nous nous devons de réagir et de participer à une prise de conscience massive et organiser une transition durable vers un autre horizon "renouvelable", une proposition d'un autre avenir.
Au moins, déjà pour sauver ce qui est encore sauvable, et mettre en oeuvre ce que certains avaient proposé de manière judicieuse et précise pour le monde de Demain .
Ensuite, préserver notre Nature et notre terre pour permettre à aux populations futures de se dire que NOTRE GENERATION A FAIT QUELQUE CHOSE POUR ENRAYER LE CAUCHEMAR DANS LEQUEL NOUS NOUS PLONGIIONS, mais heureusement, par quelques miracles, nous aurions relevé le défi et nous aurions voulu changer cela, donner une alternative aux suivants.
Parlons écologie et politique en France.
L'écologie a disparu des radars médiatiques,ou presque, pas en terme de présence ou d'évocation, mais en terme d'urgence et de compréhension des 99%.
En fait, l'écologie est victime d'un mal occidental, le syndrome de l'étiquette. On a voulu l'étiqueter, l'empaqueter, l'encarter, la politiser façon démocratie libérale, la quantifier économiquement et la rentabiliser financièrement façon 1%.
On utilise des mots comme développement durable dans la bouche de gens pour qui, développement est synonyme de profit, d'intérêt, de placement.
Depuis les années 70, où le premier candidat écologiste René Dumont s'était présenté aux présidentielles de 1974, le parti politique en tant que tel des verts a toujours été microscopique à l'échelle française, avec quelques pics lors de telle ou telle élection.
L'écologie en France se retrouve donc étiqueter et caser à Gauche, formatée en parti politique, un parti divisé et fragmenté ne sachant plus sur quel pied danser et n'ayant jamais réussi à impacter les foules. Le vert n'est pas une couleur politique, le vert est une cause humanitaire, l'écologie n'est ni de gauche, ni de droite, ni du centre, ni d'ailleurs, elle est à tous.
Elle devrait être une cause commune, un consensus général devrait accompagné chacun de ses pas, et la discorde et la foire d'empoigne régnant au sein de ce parti m'attriste et me renforce à la fois sur l'idée que les collectifs et les associations en tous genres font bien plus pour la planète par leur activisme et leur détermination que toutes les actions menées par un parti politique.
L'écologie est éminemment politique, mais dans le sens "vie de la cité", pas dans le sens "je fais du greenwashing pour faire joli pendant ma campagne, et j'abandonne tout le lendemain de mon élection"
Les écologistes devraient revoir leur stratégie, et quitte à ne pas avoir de véritable électorat, autant bosser sur du concret, stopper les querelles de personne, et tout remettre à plat. Si parti écologiste il doit y avoir, alors c'est pour que justement il ne ressemble pas aux autres, qui sont tous sur le même modèle, uniformisés à la Orwell.
On dénombre pas moins de huit partis verts en France, dont la plupart ne vous diront rien:
Europe Écologie Les Verts ;
Le Rassemblement citoyen - Cap21 ;
Le Parti écologiste (membre de l'UDE) ;
Front démocrate (membre de l'UDE) ;
Génération écologie ;
Mouvement écologiste indépendant ;
Alliance écologiste indépendante ;
Le Trèfle - Les nouveaux écologistes.
Cela fonctionne de la même manière que les autres partis traditionnels, un (relatif) gros poisson et plein de petits poissons pilotes autour, sans véritable ligne directrice, éparpillés façon puzzle, l'activisme vert indépendant a encore de l'avenir devant lui, avant que les choses changent à ce niveau.
Pourtant les présidentielles sont dans huit mois, il faudrait se bouger, mais n'est-ce pas déjà trop tard?
L'écologie et la préservation de l'environnement ne sont pas des sujets de politique à la Papa, ils doivent dépasser les clivages politiciens usants et d'un autre âge.
L'écologie doit se conjuguer au collectif participatif alternatif.
Il est temps d'arrêter de singer la politicomerdicus qu'on nous fait avaler depuis des décennies, et que les verts soient les premiers à être acteurs de cette transition, un voeu pieu...
Pour finir ce billet aigre-doux, parlons écologie et exemple local, Ami(e)s Kavistes Franciliens, ce dernier paragraphe vous est dédié.
En Essonne, en Ile de France, nous sommes directement impactés par la pollution et la démolition progressive de notre environnement naturel, malgré les garde-fous sensés protéger nos zones naturelles.
Nous vivons et respirons dans une des régions les plus pollués d'Europe.
Réseau routier gigantesque, industrie lourde, aéroports saturés, gestion des déchets immense et problématique, pollution de l'air toujours plus forte, urbanisation exponentielle, transports bondés de gens travaillant à des kilomètres de chez eux, contamination des sols et des nappes phréatiques causée par l'utilisation de pesticides sur les cultures franciliennes, incivisme des dépôts d'ordures sauvages, démographie croissante, paupérisation d'une très large partie de la population, chômage endémique, logements encore peu soumis à des normes écologiques réelles, maladies liées à l'environnement déprécié, tout cela, c'est la réalité quotidienne des franciliens.
Nous possédons encore de larges zones d'espaces naturels, avec les différents parcs de la région, la plus grande forêt d'Europe à Fontainebleau ou bien encore d'immenses espaces dédiés à l'agriculture (intensive parfois...hum) ou autres zones forestières, mais si vous vous baladez et montez un peu en altitude, vous verrez, les jours de beau temps en particulier, la ligne de démarcation de la pollution entre le ciel bleu et la ville sur notre département, notre région.
l'Ile de France n'est pas vraiment du genre bon élève sur la préservation de son environnement, elle fait...comme les autres.
l'Ile de France n'est pas vraiment du genre bon élève sur la préservation de son environnement, elle fait...comme les autres.
Ayant en son sein la capitale, la région s'enorgueillit de son patrimoine, de son tourisme, de son dynamisme et son énergie industrielle et entreprenariale, de son Histoire, de sa Culture, de ses arts, de ses réussites en tous genres, mais se soucie peu de son héritage sur notre environnement puisque le mot d'ordre, c'est CROISSANCE.
Attention, des choses sont faites, hein quand même, on classifie, on donne des appellations à des sites protégés, on met en place un tri des déchets plus cohérent, on appelle au civisme les gens avec des campagnes de sensibilisation, on tente le recyclable, le Bio, et les collectivités bossent au niveau local pour protéger et garder leurs leurs villes de l'urbanisation galopante autant que faire se peut.
C'est d'ailleurs là tout l'enjeu, trouver des élus qui combattront le futur tout béton qu'on nous propose à l'avenir et qui est déjà largement en place, élire des édiles qui voulant véritablement influer sur le cours des choses donneront d'autres perspectives aux Franciliens.
L'horizon reste incertain pour la région, personne n'y comprend grand-chose finalement, et personne ne sait où on va, mais on regarde le spectacle de la dégradation programmée les bras croisés, parce que l'écologie pfff c'est un truc de hippie, d'extrémiste greenpeace, d'altermondialiste utopiste, alors qu'ils se débrouillent avec leurs carabistouilles de protection de la planète...
Non.
Nous vivons ici.
Nous évoluons ici.
Nous respirons ici.
Nous voulons vivre autrement ici.
Nos enfants aussi.
#onvautmieuxqueçamaisonenestmêmeplussûr