LE KAVE SE REBIFFE

Bienvenue dans l'antre rebiffeuse branchée sur le courant alternatif de la KAVE.

Ce blog, à vocation citoyenne et collective, se veut participatif et coopératif en s'attelant au grand défrichage de ce monde !

Le partage est une arme de construction massive.

Alertez, proposez, Réenchantez ! YES OUI KAVE ! Contact: leskavesserebiffent@gmail.com


lundi 5 décembre 2016

Quand la Censure frappe à la porte de la Kave

"Évidemment, réclamer la liberté d'expression n'est pas réclamer une liberté absolue. Il faudra toujours, ou du moins il y aura toujours, tant qu'existeront des sociétés organisées, une certaine forme de censure. Mais la liberté, comme disait Rosa Luxemburg, c'est la liberté pour celui qui pense différemment . Voltaire exprimait le même principe avec sa fameuse formule : Je déteste ce que vous dites ; je défendrai jusqu'à la mort votre droit de le dire." Préface inédite à Animal Farm (La Ferme des animaux) - George Orwell



Ami(e)s Kavistes

Laissez-moi vous conter la mésaventure qui m'est arrivé ce week-end.
Ma forfanterie n'ayant d'égale que mon impudence, je ne pouvais passer sous silence ce qu'il s'est passé durant ces deux jours, même si j'aurais aimé publier autre chose que le texte qui va suivre, n'en doutez pas. 
Toutes les lignes qui vont se dérouler maintenant ont été écrites sans aucun plaisir.

Samedi  3 décembre 2016
Alors que j'étais en plein travail pour vous publier un article consacré au Climatoblogue, mon compagnon de lutte +A. Randomjack, je reçus un mail de l'équipe Google+.

Celui-ci m'informait que mon compte G+ allait être suspendu en raison d'une suspicion, d'un doute.
En effet, G+ soupçonne mon profil d'être peut-être contraire aux Règlements relatifs au contenu et au comportement de l'utilisateur. 
On m'y informe également que l'envoi de spam, y compris de contenus promotionnels ou commerciaux indésirables et de sollicitations de masse ou non souhaitées, n'est pas autorisé.
Soit.

Avez-vous déjà vu de la publicité à la Kave?
Avez-vous déjà été victimes d'un envoi de spams massifs de ma part sur vos boites mails?
Avez-vous déjà vu des contenus au comptoir relatifs à de la promotion commerciale?
Avez-vous eu la sensation que je me servais de cet espace pour faire du pognon?
En vérité je vous le dis, Non.

En revanche, vous avez certainement été témoins de sollicitations de masse dans le sens que je partage massivement mes écrits et ceux des kavistes qui se conjuguent au collectif participatif au sein du comptoir des kavovores rebiffeurs.
Ceci, je l'admets, je le reconnais bien humblement. 
J'ai le tort de diffuser et de partager les articles de la Kave sur les quelques 175 communautés auxquelles je suis rattaché ainsi qu'aux 700 et quelques abonnés kavistes (sans compter les abonnés FB et les indépendants).

De plus, j'ai commis une erreur fondamentale sur ce réseau social:

Je NE diffuse PAS d'images pornographiques, ni d'appel à la haine, ni d'appel à la violence, ni d'écrits racistes, homophobes, xénophobes ou antisémites. 

C'est dommage (...) que je ne pratique pas cela, car il ne s'est pas passé un jour sur G+ sans que je vois ce genre d'images ou d'écrits passés sous mes yeux ébahis. 
Sans compter que les individus diffusant ce genres de posts sont étrangement très populaires et comptent un nombre impressionnant d'abonnés sans commune mesure avec mon pauvre profil. 
Etrangement, ces flux sont très rarement sanctionnés de suspension puisque je peux témoigner en voir certains toujours sévir depuis des mois et des mois.

Ensuite, afin de compléter le propos, j'ai le vil défaut de n'utiliser que très rarement, voire jamais, de vulgarités ou de mots grossiers. 
Bien sûr, j'usite un argot de bon aloi relativement compréhensible de tous, pas mal d'anglicismes, mais je comprends que cela puisse faire grincer quelques dents.


Alors que s'est-il passé ce fameux samedi matin?

D'abord parlons de la "méthode G+".
A peine avais-je reçu le mail, que dans les trois minutes qui ont suivi, tout s'est coupé immédiatement. 
J'étais donc suspendu. 
Damn!
Mon profil G+, mon accès au back office de la Kave ont été désactivés sans aucune autre forme d'avertissement;
Tous mes posts sur la communauté "Les Kaves se rebiffent/Impact rézo Kave" ont disparu.
Sur le blog, mon avatar G+ s'est aussi volatilisé et tous les followers kavistes ont également été enlevés de la vue du lecteur.
Tous les articles ne disposaient plus de la signature Heel Krix, mais "Unknow" (inconnu).
Ce qui avait pour effet instantané que je n'avais plus aucun contrôle de modération, ainsi un lambda haineux pouvait très bien déposer un commentaire fallacieux sans qu'aucun ne puisse l'effacer de nos yeux.
Quand à G+ proprement dit, interdiction formelle évidemment de mettre des +1, des commentaires, d'échanger avec mes amis Gueux+, et de partager quelques posts que ce soit.
Seule ma boite gmail est restée active, avec quelques restrictions.
Au passage, le paradoxe de G+ est qu'ils me suspendent alors que je suis "propriétaire"(Pouah je déteste ce terme G+, j'aurais préféré "administrateur ou responsable) d'une communauté, sans se préoccuper de savoir si n'importe qui pourrait tout à coup venir poster tout et n'importe quoi sur cet espace sans aucun contrôle. 
Heureusement, les modérateurs de la communauté sont vigilants et continuent leurs actions en ce lieu.

Alors pourquoi tout ça?
 G+ m'a d'abord certainement pris pour une entreprise privée à but lucratif profitant d'une fenêtre d'exposition sur son réseau social en pensant que je venais faire du business pour vendre mon "produit"... Quelle rigolade...

Ensuite, et c'est le plus probable, j'ai vraisemblablement été signalé par quelques "Haters" haineux n'appréciant guère les sujets traités au comptoir et l'esprit frondeur minoritaire d'une bande soi-disante d'activistes anarcho-écolo-alternatifs. 
Etre un citoyen alternatif peut être un sport de combat. 
Des milliers comme moi peuvent en témoigner, je suis loin d'être une exception.
Malgré cet incident regrettable, cela n'a aucun impact sur ma vie réelle, si ce n'est sur ma vie "numérique"et mon activisme n'en sort que renforcé.

Alors à ceux qui m'auraient signalé ainsi qu'à G+ France, je voudrais dire ceci:

Vous pouvez bien m'interdire de tous les réseaux sociaux que vous voudrez,
 vous pouvez m'exclure des zones de partage pour diffuser mes articles, vous pouvez censurer le comptoir, vous pouvez éteindre notre liberté d'expression momentanément, 
vous pouvez inventer des propos mensongers,
 vous pouvez me couper de mon réseau numérique, 
vous pouvez même tuer le messager, mais jamais vous ne tuerez le message. 
C'est déjà trop tard. 
Le message se propage sans cesse depuis des mois, et je vais certainement vous décevoir, mais le comptoir de la Kave n'apparait pas que sur G+.
Si demain, la Kave est interdit définitivement de Google, tant pis, nous ouvrirons une nouvelle interface blog sur une autre plateforme, quitte à repartir de zéro.
Si demain, les Haters se jettent sur leur proie pour dénoncer les écrits "honteux et alternatifs", ils seront fort marris de constater que n'importe quel personne connectant un tant soi peu ses neurones ne trouvera jamais aucune haine de la part des kavistes.
Nous sommes des citoyens joyeux, bordéliques, alternatifs, sans étiquette politique pour la plupart croyant naivement ou pas qu'un autre monde est possible.
 Nous continuerons ainsi car c'est comme cela que nous nous sentons bien à ce comptoir.
Nous n'essayons pas, nous le faisons.



Epilogue:

Dimanche après-midi, après quelques 36 heures de coupure, j'ai enfin pu réintégrer le back office de mon comptoir, non sans quelques restrictions.
En effet, à l'heure où j'écris ces lignes, je suis toujours "wanted" de Google+, je n'ai toujours pas la possibilité de partager les nouveaux articles sur le réseau G+, je ne peux donc compter que sur la diligence des kavistes partageurs; cela dit, le partage des posts du comptoir ne s'effectue pas que sur G+, mais sur bien d'autres plateformes, ce qui aurait tendance à me laisser un petit sourire au coin des lèvres... 
Enfin, vous imaginez bien que j'avais envisagé ce genre de cas de figure, et que tous les écrits de la Kave sont sauvegardés immédiatement hors du circuit internet pour ne pas perdre le stock kaviste de mots si précieux garnissant le zinc des rebiffeurs afin, qui sait, de les sortir sous un autre support peut-être un jour.

Voilà, les articles de "Le kave se rebiffe" sont donc à nouveau disponibles au comptoir.
Pour combien de temps?
Seul le temps répondra à cette question.


La messe est dite ou presque, nous sommes lundi matin, c'est le status quo, ma suspension est active et j'ai l'impression que c'est parti pour durer.
Je remercie en payant la tournée générale (et pas du vin de messe je vous rassure) à tous les kavistes qui ont manifesté leur soutien immédiat comme +Anonymiss Kreol +christophe Essonne (qui ont transmis le message sur G+) +Maud Lg (à qui vous devez les illustrations de l'article du jour) +Fresnel erick (un combattant perpétuel) +Corinne HAENER +Kate Conte +Marilyne Chenuet +A.M. D. +Patricia, Pathy ou Patou +Dan ARDUYNNA +A. Randomjack (mon compagnon d'arme pacifique dans la lutte contre la folie des hommes dans la destruction de leur habitat) +mystdolly +Jipépé 1947 (merci les retraités), et tant d'autres qui me pardonneront de ne pas les citer, mais je ne les oublie pas, qu'ils n'aient aucun doute ;). 
Vos messages de soutien ont été un baume au coeur.
La censure peut bien frapper de nouveau à la porte à la Kave, elle sera bien reçue...

Edit: Lundi  5 décembre 2016 17H48, mon compte G+ vient d'être rétabli sans aucune explication, notification ou mail. Comprenne qui pourra...



Aujourd'hui, et plus que jamais...
YES OUI KAVE !